De récentes recherches menées par l’Université de Caroline du Nord, aux États-Unis, ont mis en évidence un possible traitement sur le long terme pour soigner la DMLA. Une annonce en forme d’espoir pour tous les malvoyants qui en sont atteints.
La démarche n’en est encore qu’au stade de recherche, mais elle représente d’ores et déjà un nouvel espoir pour toutes les personnes attentes de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). Ainsi, les tests menés par l’Université de Caroline du Nord sur des souris, à partir d’un inhibiteur de MDM2, se sont révélés positifs avec une réduction des vaisseaux sanguins anormaux, responsables de la perte progressive de la vision. Ce traitement encore expérimental semble aussi disposer d’un effet durable, à l’inverse des traitements actuellement proposés.
En effet, le traitement de référence actuel est l’injection d’un anti-corps, l’anti-VEGF, toutes les 4 à 8 semaines. Il cible plus particulièrement les facteurs responsables du développement de la maladie.
Le principe du traitement MDM2
Le traitement en développement cible, à l’inverse, directement les vaisseaux anormaux, par l’activation de la protéine p53. Celle-ci a pour effet de détruire les cellules défaillantes dans les vaisseaux anormaux, sans causer de dommage à l’ADN.
N’étant encore qu’au début des recherches, cette découverte en forme d’espoir devra toutefois encore passer par de nombreux tests, y compris sur l’homme, afin d’en étudier l’effet réel et exclure les éventuelles complications. Autant dire que si le traitement n’est pas pour demain, il représente aujourd’hui le meilleur espoir de soigner cette maladie source de handicap visuel.